La Princesse Héritière Elia

Son Altesse Royale la Princesse Héritière Elia des Albanais, Elia Zogu

SAR la Princesse Héritière Elia est née le mardi 8 février 1983 à Tirana, de George Zaharia et Yllka Muji.

La famille Zaharia est originaire du village du « Kosovo », dans la région de Permet, située dans le sud de l'Albanie. Ses ancêtres ont des origines lointaines dans l'histoire de l'Albanie. La famille Muji est originaire de Podgorica, au Monténégro. Celle-ci s'est ensuite installée dans la ville de Shkoder, au nord de l'Albanie, à l'époque de la Monarchie.

George Zaharia cumule 35 ans d'expérience dans l'enseignement en tant que directeur d'école, tandis qu'Yllka Muji s'est vu décerner le titre de « Maestro des arts » par le Président Albanais en reconnaissance de sa carrière réussie au sein du Théâtre National Albanais. Elia a un frère cadet, Amos Muji-Zaharia.

La Princesse Héritière Elia a étudié au Lycée des Arts de Tirana. En 1999, elle commence sa carrière musicale et devient membre du premier groupe de filles d'Albanie, Spirit Voice. Le groupe figurait en tête des hit-parades et a remporté de nombreux prix musicaux prestigieux. D’autre part, le groupe était particulièrement reconnu pour ses concerts de charité dans le Kosovo d'après-guerre.

Après le lycée, la princesse Elia s'est installée en France où elle a poursuivi ses études d'art dramatique au Conservatoire National de Bordeaux (2003-2005). Elle a ensuite été admise dans la célèbre école de théâtre privée parisienne « Cours Florent » (2005-2007).

Après avoir terminé ses études à l’école Cours Florent, la Princesse Elia a étudié le théâtre à l'Université St. Denis à Paris (2007-2010). Une fois son diplôme obtenu, elle est retournée en Albanie.

La Princesse Elia poursuit sa brillante carrière d'actrice en travaillant pour le Théâtre National Albanais. Elle a également joué des rôles principaux dans diverses productions cinématographiques.

En épousant le Prince Héritier Leka le 8 octobre 2016, Elia est devenue officiellement la Princesse Héritière des Albanais.

Elia est la Présidente de la Fondation de la Reine Géraldine qui constitue la fondation officielle de la Famille Royale Albanaise. Elle a été créée pour venir en aide aux enfants handicapés, reconstruire des écoles et des centres médicaux et soutenir l'éducation dans les régions rurales.

En 2019, la princesse Elia a rédigé et publié un livre de contes de fées pour enfants illustrant l'histoire de la Reine Géraldine, intitulé « La Rose blanche ». Le livre a connu un succès de librairie tant au Kosovo qu'en Albanie. En 2020, une version traduite du livre a été publiée en Hongrie.

En reconnaissance de son action caritative, Elia se voit accorder le titre de citoyenne d'honneur par la commune de Lis en 2014. En 2017, elle reçoit conjointement avec son mari une proclamation spéciale du Sénat de New York et de l'Assemblée de l'État de New York. À l'occasion du 90e anniversaire de la Monarchie, la Princesse Elia est décorée du plus haut grade de l'Ordre Royal Albanais de Fidélité, la Grande Écharpe avec l'étoile de la Besa.

Parmi les loisirs d'Elia figurent la musique, pour laquelle elle a un grand amour, la lecture et la peinture. Elle parle couramment quatre langues, à savoir l'albanais, le français, l'italien et l'anglais.

En tant qu'enfant, il était difficile pour moi de comprendre les réalités pénibles du régime communiste solitaire dans lequel nous vivions. L'Albanie était un pays complètement isolé du reste du monde. Je me souviens du Réveillon du Nouvel An, non pas en raison des festivités, mais parce que c'était le seul moment de l'année où la plupart des familles albanaises avaient des fruits frais sur la table. La pauvreté était sidérante et pourtant je faisais partie d'une famille qui était bien plus privilégiée que la plupart..

Fort heureusement, ma mère était actrice et mon terrain de jeu était le Théâtre National Albanais. C'était un lieu de rêve, une réalité complètement différente de la souffrance de la vie quotidienne dans les rues de Tirana.

La scène du théâtre est alors devenue mon échappatoire, un endroit où je pouvais vraiment me sentir libre du monde qui m'entourait. Ce sentiment m'a accompagné tout au long de ma vie et m'a aidé à embrasser une carrière de rêve en tant qu'actrice au Théâtre National.

En tant qu'éducateur, mon père a posé des bases solides pour mon éducation tout au long de mes années de formation. À l'époque de la chute du communisme et du chaos engendré par les difficultés de la transition, puis de l'anarchie de 1997 lorsque les systèmes pyramidaux se sont effondrés, mes deux parents ont représenté des modèles de bravoure et de sacrifice tant pour moi que pour mon jeune frère Amos. Je les admire et leur dois beaucoup pour avoir su m’élever et me guider.

Pendant mon adolescence, je me suis mise à mettre à l'épreuve mes compétences artistiques. J'ai eu la chance d'avoir une belle voix grâce à laquelle j'ai pu faire partie du tout premier groupe de filles albanais. C'était pour moi l'occasion d'élargir mes horizons et d'acquérir une certaine indépendance. Après la guerre du Kosovo, nous avons été le premier groupe de musique albanais à visiter le Kosovo déchiré par la guerre et sa capitale, Pristine. Pendant les quatre années où j'ai fait partie du groupe, nous avons visité toutes les villes d'Albanie. Plus important encore, j'ai pu nouer certaines des amitiés les plus solides qui ont duré jusqu'à ce jour.

Après avoir terminé mes études au lycée artistique albanais, je me suis rendue en France pour poursuivre mes études pendant neuf années supplémentaires. C'est alors que je me suis passionnée pour la vie parisienne.

En 2008, lors d'un événement théâtral en Albanie, j'ai rencontré mon grand amour, le Prince Leka. Notre relation a immédiatement débouché sur une amitié qui a fini par se transformer en amour. Je me souviens encore de ma rencontre avec le Père du Prince Leka, le Roi Leka, trois ans avant son décès. C'était un homme extraordinaire et chaque mot qu'il prononçait était empreint de pure conviction. Aussitôt, le Roi Leka et la demi-sœur de la Reine Géraldine, Silviane Mysilier, ont fait en sorte que je me sente chez moi : La Famille et la Cour Royale n'avaient plus de maîtresse de maison depuis trop longtemps, et c’est alors que ce rôle m'a été confié avec bienveillance.

La vie au sein de la Cour Royale m'a rapprochée des réalités de la vie albanaise. Le fait de servir en tant que Présidente de la Fondation de la Reine Géraldine m'a profondément liée à ma Nation. Rien de matériel ne peut être comparé au fait de changer la vie de ceux dans le besoin, des enfants méritant notre amour et des personnes âgées nécessitant notre attention. Mes plus grandes réalisations ont été de voir le vrai soulagement et la gratitude dans les yeux de ceux que nous avons soutenus. Nous nous efforçons de poursuivre la mission de la Famille Royale de servir la Nation albanaise et d'œuvrer pour son avenir - un avenir que nous espérons pouvoir partager en fondant notre famille.

40 Dates historiques de la Famille Royale et du Roi Zog

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